La version 2 des dispositifs anti-déprédation a été testée les 25 et 26 février 2020. Les nouveaux prototypes ont inclus une partie des modifications demandées à la fin des tests de la version 1 : les voiles en lin ont été remplacées par une combinaison de filets maillants en monofilament et de tissu en ramie, le support mobile a été remplacé par un tore métallique qui sert également de système de déclenchement, le système de fixation de l’étui à l’avançon a été remplacé par une pince ressort à l’arrière de l’étui, le système de lestage des voiles a été revu et le système d’ouverture de l’étui a été modifié.
La première partie des tests s’est déroulée dans la fosse nautique Nemausa à Nîmes (https://www.vert-marine.com/nemausa-nimes-30/). Au cours de cette journée, 3 plongeurs équipés de caméras ont filmé le déploiement des dispositifs et leur descente le long de l’avançon. La seconde partie des tests s’est déroulée à bord d’une embarcation sur la lagune de Thau. Au cours de cette journée, un palangre expérimentale équipée des dispositifs a été mise à l’eau. L’objectif de ces deux journées de tests a été d’évaluer le comportement du dispositif lors de l’accrochage sur la ligne et du filage, d’analyser son déploiement (déclenchement, fluidité de la descente le long de l’avançon), la protection des voiles au moyen de moulages de poisson (déploiement et mise en place des voiles), son comportement lors du virage, l’impact de la vitesse du bateau sur le déclenchement intempestif, et le rangement du dispositif.
Ces essais ont révélé d’autres points à corriger avant d’arriver à une version pleinement opérationnelle. Nous sommes actuellement en train de conceptualiser d’autres modifications à apporter au prototype et qui nous conduira à la version 3, qui sera testée prochainement. Nous nous concentrons en particulier sur les matériaux à utiliser pour la conception des voiles de protection, ainsi que la miniaturisation de l’étui et l’amélioration du système de déclenchement.
Les pilotes du projet PARADEP souhaitent remercier Auriane SERVAL, stagiaire de l’Université de Montpellier, qui s’est pleinement investie dans la mise en œuvre de ces tests, ainsi que les différents acteurs qui ont participé à ces essais. Pour les manipulations en piscine, nous remercions les 3 plongeurs : Emilie Boulanger, Romain Bach et Jules Héliou. Marc Soria pour son aide au cours des manipulations sur le bord du bassin. Luc Markiw, caméraman au service Images IRD d’avoir prêté son matériel vidéo pour filmer les manipulations. Ilan Perez pour nous avoir aidé au cours des manipulations sur le bateau. Romain Gros, de l’Université de Montpellier, qui a aidé à la logistique des expérimentations sur la lagune de Thau. Merci également au personnel du centre nautique Nemausa pour leur accueil, en particulier à Guillaume Barbotin et Annabelle Bonin.