Ce phénomène, appelé « déprédation », affecte en particulier les pêcheries à la palangre pélagique qui ciblent le thon et l’espadon et qui opèrent dans les zones tropicales des tous les océans. En particulier, ces pêcheries peuvent être impactées par la déprédation par les mammifères marins (globicéphales tropicaux, faux-orques et orques).
En interagissant de la sorte avec l’engin de pêche, ils prennent également le risque d’être capturé accidentellement, occasionnant des blessures, voire leur mort.
Cela peut donc conduire à une sous-estimation des débarquements et de l’abondance des ressources halieutiques. De plus, pour compenser les pertes liées à la déprédation, les pêcheurs peuvent rester plus longtemps en mer, engendrant une pression de pêche supplémentaire sur les stocks de poissons.
la déprédation entraîne également des pertes financières indirectes (dépenses additionnelles en termes de carburant, d’appâts et de temps de travail supplémentaires pour compenser ces pertes).
Il répond pleinement à l’objectif 14 des 17 objectifs du développement durable, en permettant de conserver et d’exploiter de manière durable les ressources marines, tout en préservant les espèces sensibles en interaction avec les activités anthropiques. Pour mener ce projet à bien, un accord de consortium a été conclu autour d’un partenariat unique entre deux laboratoires de recherche spécialisés en halieutique et en écologie des prédateurs marins, et un armement réunionnais de pêche palangrière pélagique. La stratégie technologique qui sera mise en œuvre portera sur le développement d’un dispositif de protection physique visant à protéger le poisson de sa capture jusqu’à sa mise à bord.
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